Le chien fugueur

Le chien fugueur

Le chien fugueur

 

Le cavaleur
Stimulé par des chiennes en chaleur aux alentours, un chien n’hésite pas à se sauver de sa maison pour les retrouver. Il s’agit de la première cause de fugue chez le mâle non castré. Certaines chiennes en chaleur n’hésitent pas à sortir de leur territoire à la recherche d’un partenaire.

Le prédateur
Certains chiens fugueurs visitent et saccagent des poulaillers, ou courent après des moutons. L’excitation alors ressentie les excite pour repartir. Ce que l’on appelle l’instinct de prédation explique souvent les comportements de fugue, en particulier chez les chiens de chasse et les chiens nordiques .

Le joueur
Beaucoup de chiens fuguent par ennui : laissés seuls dans un jardin pendant la journée ils entendent au loin leurs congénères ou des enfants et prennent la poudre d’escampette à la première occasion pour jouer avec eux.

Le déraciné
Un chien adopté dans un refuge met un certain temps pour accepter son maître et pour reconnaître les limites de son nouveau territoire. Pendant cette période d’adaptation, il est tel un loup solitaire qui erre loin de sa meute sans vraiment s’en éloigner.

A ne pas faire

Courir pour l’arrêter :
L’animal le prend pour un jeu et accélère de plus belle.

Le punir quand il revient à la maison :
La punition n’est efficace que si elle intervient sur le fait, quand le chien franchit le portail sans autorisation ou, mieux, est prêt à le franchir. Lorsqu’on gronde le chien quand il revient à la maison, le chien comprend qu’il n’est pas le bienvenu et hésite alors à revenir à la prochaine fugue.

Lui offrir un compagnon :
Prendre un second chien pour tenir compagnie au premier n’est souvent pas efficace. Bien souvent, le chien ne perd pas l’habitude de fuguer et entraîne son congénère.

A faire :

Le féliciter quand il revient :
Puisque c’est ce que l’on veut ! C’est la règle de base pour que le chien se sente bien dans sa famille-meute et qu’il veuille rester pour la garder.

Le stériliser :
L’opération est à proposer pour tout mâle ou femelle qui fugue pendant ses chaleurs.

L’enfermer la nuit :
Laisser le chien le soir pour garder la propriété est une erreur car, stimulé par les appels au loin de ses congénères ou par les animaux sauvages, le chien a alors tendance à se sauver, avec un risque élevé d’accident.

Lui apprendre le rappel :
Une reprise en main est nécessaire quand le chien se sauve devant son maître et feint de ne pas entendre ses ordres.

Utiliser les colliers éducatifs

Le sortir régulièrement :
Seul dans un jardin, sans nouveauté ni contacts avec des congénères, un chien est frustré et finit par fuguer. De longues promenades quotidiennes voire une activité sportive comme l'agility sont donc conseillées.

Lui apprendre qui est sa famille :
Il ne s’agit pas de le câliner ou de lui laisser faire ce qu’il veut mais de lui imposer des règles. Il doit comprendre qui est le maître et se sentir bien dans sa famille.

L’identifier :
Le tatouage ou la puce électronique sont les seuls moyens de retrouver le propriétaire en cas d’accident ou de passage par la fourrière.
Un chien fugueur est considéré juridiquement comme un animal errant : en conséquence la municipalité a le devoir de le capturer. En revanche, le propriétaire est entièrement responsable des dégâts causés par son chien et doit régler l’amende de la fourrière.

 

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